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Un déni de démocratie insupportable

L’acharnement du gouvernement et de l’UMP à faire imploser le système de retraite par répartition vient de trouver une nouvelle expression : les député-e-s communistes, républicains, du Parti de gauche se sont vus retirer la parole dans la nuit de mardi à mercredi, à 2 heures trente du matin.
Symbole s’il en est : le micro a été coupé en plein milieu d’une intervention prononcée par André Chassaigne, député PCF, qui rapportait au sein de l’hémicycle le témoignage d’un salarié brisé par des années de travail effectué dans des conditions particulièrement pénibles. Coupables d’avoir épuisé un temps de parole ridiculement court, les Député-e-s communistes et du Parti de Gauche ont donc été bâillonnés. Faut-il que ce gouvernement soit poussé dans les cordes par la contestation populaire pour se livrer à un tel déni de démocratie.
Tout au long de ce débat, les Député-e-s communistes et républicains ont apporté la preuve qu’il est possible, en mettant à contribution le capital, de financer le droit à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, à taux plein et sans allongement de la durée de cotisation. Ils ont aussi porté jusque dans l’hémicycle la voix des salarié-e-s et des retraité-e-s majoritairement opposés au projet du gouvernement. C’était sans doute trop pour la majorité présidentielle qui a préféré couper les micros. Mais casser le thermomètre n’a jamais fait baisser la fièvre.

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