L’importante mobilisation des Député-e-s de gauche, la multitude d’interventions venant des bancs de l’opposition à l’Assemblée nationale (PS, PCF, Verts) a réussi à mettre, hier, en très grandes difficultés le gouvernement, le rapporteur de la proposition de loi sur le travail dominical et le Président de séance.
La droite a fait preuve d’un incroyable acharnement à piétiner les droits démocratique et parlementaire. Ce texte qui n’aurait jamais dû être inscrit à l’ordre du jour des débats l’a, en effet, été sous le dictat d’un Président de la République omniprésent et décidé à ridiculiser le travail législatif.
Face à ces difficultés très importantes, Jean-François Copé a voulu sauver son camp d’une déroute assurée en demandant la levée de la séance. Le premier Ministre vient d’opérer une marche arrière en renonçant à l’examen du texte avant Noël. Après ce premier recul, les Député-e-s communistes et républicains exigent le retrait définitif de ce texte qui constitue une attaque frontale contre le droit du travail.