L’INSEE vient de confirmer une hémorragie d’emplois sans précédent au cours du premier trimestre 2009. Ces chiffres étaient malheureusement prévisibles. Ils sont le résultat de la crise dont le patronat et le gouvernement sont les co-auteurs, en France comme au plan international.
A sa manière, particulièrement choquante, Laurence Parisot vient d’en faire l’aveu : le développement du chômage partiel imposé par le MEDEF et soutenu par le gouvernement n’a pas freiné la destruction d’emplois mais l’a nourri.
Aujourd’hui, les fauteurs de crise en jettent les oripeaux au visage de dizaines de milliers de salariés pour justifier de nouvelles vagues de mise au chômage chaque jour, dans le seul but de dégager des marges supplémentaires. Il est grand temps de les mettre en échec et d’imposer l’interdiction des licenciements dans toute entreprise qui réalise des bénéfices.