La loi « Création, architecture et patrimoine vient d’être adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale ». Elle affirme, et ce n’est pas anodin dans le contexte actuel : « la création est libre ».
Au nom des député-e-s du Front de gauche, j’ai exprimé ma satisfaction d’avoir pu, par un riche travail parlementaire, améliorer le projet initial présenté par le gouvernement. Je suis ainsi satisfaite que des secteurs entiers de l’activité culturelle aient été réintroduits ou développés dans la loi, tels que, les pratiques amateurs, les archives ou l’architecture ou que certains de nos amendements aient été intégrés comme l’équité territoriale en matière culturelle ou la notion de service public de la culture et de ses services déconcentrés.
D’autres propositions sur les pratiques amateurs, les droits des auteurs et des artistes interprètes, l’enseignement artistique ou l’affirmation du rôle du service public dans l’archéologie préventive, ont aussi fait évoluer le projet dans le bon sens.
Et je me réjouis d’avoir fait adopter un amendement pour empêcher des entreprises privées d’utiliser le Crédit Impôt Recherche pour faire baisser les prix.
Toutefois, des améliorations importantes restent à faire comme les nécessaires moyens à donner pour faire respecter l’exception culturelle, pour ouvrir des droits nouveaux aux professionnels du spectacle ou inclure pleinement l’audiovisuel dans cette loi.
Il faudra donc encore beaucoup travailler et agir pour améliorer cette loi en deuxième lecture. Je compte sur la mobilisation et poursuite du travail commun avec les acteurs et actrices du monde de la culture et de la création pour l’obtenir.