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Crise de la sidérurgie française

L’annonce, mercredi 11 février, de 6,4 Milliards d’’euros de résultat net (bénéfices) par ArcelorMittal, après les 7,5 Milliards de 2007, survient dans le moment même où le groupe multinational confirme un plan de suppression de 9000 postes dans le monde dont au moins 1400 en France où, souligne un porte-parole, ce « sera peut-être plus élevé ».
Réductions de productions, chômage partiel, non renouvellement d’intérimaires s’additionnent depuis des mois.
Le gouvernement interpellé une nouvelle fois le 11 février à l’Assemblée nationale par les députés communistes, s’en tient pour toute réponse à des mesures d’accompagnement social de la crise de la sidérurgie française et européenne. Aucune initiative sur les enjeux industriels de fond, ni sur la façon dont cette crise est utilisée pour faire pression sur le monde du travail, sur l’emploi des salariés et exclure toute revalorisation des salaires. Aucune démarche en direction de l’Union européenne. Pour l’élaboration et la mise en œuvre de dispositifs favorables à la filière européenne de l’acier.
Alors que Lakshmi MITTAL faisait état fin juillet 2008 d’une perspective « pragmatique » de progression de 5 % par an de l’acier pour les 5 ans à venir, il est urgent qu’un point soit établi de la situation de l’acier, et des orientations économiques et industrielles à prendre.
C’est l’objet de la demande de commission d’enquête parlementaire déposée par Alain BOCQUET, Député communiste du Nord, et Michel VAXES, Député communiste des Bouches-du-Rhône, dont copie ci-jointe.

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