Depuis trois semaines, les salariés de la Société Paris Presse Services, filiale de Presstalis (anciennement NMPP) en charge de la distribution de la presse en Île-de-France, sont en grève pour le maintien de l’emploi et des missions de service public de leur entreprise.
Pour réduire le déficit de l’entreprise, la direction de la SPPS entend supprimer 85 postes d’ouvriers et recourir davantage à la sous-traitance. Les syndicats ont émis une proposition alternative permettant de réduire le déficit dans des proportions équivalentes, sans recourir à la sous-traitance ni supprimer d’emplois.
Un recours à la sous-traitance signifierait une dégradation des conditions de travail, une baisse de la qualité de service public et une augmentation des coûts de distribution pour les quotidiens. Aussi, la proposition des syndicats me paraît être, de loin, la meilleure. Accéder à une presse diversifiée dans des délais raisonnables est un droit essentiel, vital dans une démocratie.
J’ai reçu hier des délégués syndicaux de la SPPS et tiens à réaffirmer mon soutien à tous les salariés de cette entreprise. J’ai donc écrit au premier Ministre pour lui demander d’intervenir auprès de la direction de la SPPS afin que l’accord proposé par les syndicats soit signé au plus vite, ce qui permettrait un déblocage immédiat de la situation.