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Il faut arrêter de gesticuler et légiférer

Le scandale des bonus, stock options et autres parachutes dorés distribués au dirigeants d’entreprises mettent le gouvernement, sa majorité de droite et le MEDEF au pied du mur. Face à la colère grandissante de nos concitoyens, le Président Sarkozy et sa majorité, acculés et de plus en plus fébriles, tentent quelques pare-feu. Les uns parlent de décrets, les autres évoquent une nécessaire expertise juridique. Les gesticulations ne suffiront pas à satisfaire les légitimes revendications de justice sociale qui s’expriment dans le pays.
Ceux qui, main sur le cœur, prétendent vouloir moraliser la situation avaient une belle occasion de le faire au Sénat, mais les parlementaires de droite viennent de rejeter la proposition de loi défendue en ce sens par un sénateur communiste. Il y aura d’autres occasions de passer des mots aux actes à l’Assemblée nationale, notamment dans le cadre de la niche parlementaire qu’utiliseront les député-e-s communistes, républicains, du Parti de gauche.
Il faut légiférer pour fixer un cadre politique fort et opposable. Il faut ainsi satisfaire aux principes de justice sociale qui peuvent se résumer comme suit :
• pas de licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices,
• pas de licenciements dans les entreprises qui distribuent des dividendes
• pas de licenciements là ou l’Etat a octroyé des milliards de fonds publics
• maintien des salaires à 100% en cas de mises au chômage partiel dans les entreprises qui versent des dividendes
• remboursement de tous les bonus, stocks options et retraites chapeau
• convocation immédiat e d’une conférence nationale sur les salaires et le pouvoir d’achat.

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