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La réécriture de notre Constitution ne peut être le fruit d’un petit arrangement entre amis

Nicole Belloubet, garde des Sceaux, et Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement, achèvent leurs rencontres avec les présidentes et présidents de groupes parlementaires pour présenter la réforme constitutionnelle, saison 2, du Président Macron.
Je les ai rencontrés hier. Aucune surprise dans cette présentation. Et pour cause : tout avait déjà été dévoilé dans la presse. Cette relégation politique et symbolique des parlementaires au profit des médias est à l’image de cette réforme.
Elle s’inscrit dans une logique de régression démocratique mise en œuvre depuis le début du quinquennat : les représentants du peuple ne sont plus un pilier essentiel de notre système démocratique et doivent être tenus éloignés du pouvoir et des territoires.
Cette rencontre n’était, il est vrai, qu’une formalité. Tout l’enjeu pour la majorité est, aujourd’hui, de convaincre la droite sénatoriale.
Nous dénonçons ce marchandage en cours pour décider de l’avenir de nos institutions. La réécriture de notre Constitution ne peut être le fruit d’un petit arrangement entre deux formations politiques qui représentent moins d’un tiers des suffrages exprimés aux dernières élections. La Loi Fondamentale de notre République appartient au peuple, c’est pourquoi il lui revient de se prononcer, en dernier recours, par la voie du référendum prévu par l’article 89.
Les députés communistes

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