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La représentation nationale ne doit pas trahir les attentes populaires

La déclaration du Premier ministre, devant l’Assemblée nationale, n’était pas à la hauteur
des attentes du mouvement social qui saisit notre pays et ne cesse de s’étendre. Le
Gouvernement semble plus que jamais coupé du peuple. Il ne l’entend pas. Le président de
la République, le Premier ministre et sa majorité parlementaire sont décidément
complètement déconnectés. Une situation qui témoigne de la crise démocratique et
institutionnelle que nous traversons.
Alors qu’il fallait déclarer un état d’urgence sociale, le Premier ministre répond micromesures
provisoires.
Alors qu’une page d’Histoire est en train de s’écrire, dans la longue lignée des grands
mouvements populaires par lesquels notre peuple a affirmé sa soif de justice et de dignité, la
majorité s’imagine qu’il ne s’agit que d’un incident de parcours.
La dignité de notre peuple, bafouée par un pouvoir indifférent et méprisant, appelle une
réaction de la représentation nationale qui soit à la hauteur. A la hauteur des menaces qui
pèsent sur la paix civile et l’activité économique de nos territoires.
La Constitution de notre Ve République, bien qu’à bout de souffle, offre aujourd’hui la
possibilité aux députés de censurer le Gouvernement pour signifier à ce régime hyperprésidentialiste
qu’il est temps de rendre justice au peuple. Une censure constituerait l’acte
de naissance d’un nouveau Gouvernement dont le mandat ne pourrait ignorer les
revendications économiques, sociales et environnementales légitimes du mouvement
populaire. La majorité de notre assemblée doit désormais prendre ses responsabilités et
porter, par la censure, la voix de la majorité populaire.
Les député-e-s communistes

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