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Les enfants doivent garder leur défenseur

La suppression, dans les faits, du Défenseur des droits de l’enfant retenue lors du dernier Conseil des ministres est particulièrement dangereuse et proprement inacceptable. Sous couvert de mettre en place un Défenseur des droits, les enfants vont se voir privés d’un interlocuteur particulier et de l’appui spécifique dont ils disposaient depuis l’adoption de la loi du 6 mars 2000.
20 000 dossiers ont été traités par cette institution depuis sa création. Sa disparition marquerait un recul insupportable en matière de protection et de droits des enfants.
La mise en place d’un interlocuteur unique pour tous les citoyens, quelque soit leur statut d’adulte ou d’enfant, aurait pour conséquence inévitable d’étouffer la parole des jeunes tout en se privant de propositions visant à améliorer leurs droits. Ce projet offre, en revanche, l’avantage pour le gouvernement de pouvoir mieux camoufler la souffrance des enfants d’autant plus lourde que s’aggrave la situation sociale imposée à leurs parents.
Les études qui estiment à près de deux millions le nombre d’enfants pauvres en France (sur 15 millions d’enfants) ou les cas de maltraitance qui marquent l’actualité montrent pourtant l’urgence qu’il y a à développer une politique de protection de l’enfance.
Ce gouvernement nous a déjà montré, à moult reprises, qu’il préférait la répression à la prévention et la protection des jeunes. Son projet de loi s’inscrit dans la même veine. Les Député-es communistes, républicains, du Parti de gauche en demandent le retrait immédiat dans sa forme actuelle.

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