Malgré les faiblesses du dispositif relayées par la presse et la cacophonie à laquelle il a donné lieu au sommet de l’État, le Premier ministre a confirmé hier soir la mise en place du prélèvement à la source pour janvier 2019.
Si le principe d’un impôt prélevé au moment où les revenus sont perçus est attendu par nos concitoyens, les députés communistes, tout comme les organisations syndicales des finances publiques, n’ont cessé de dénoncer cette réforme complexe, bancale et dangereuse depuis son vote sous la précédente mandature. Ni la majorité d’alors et ni celle d’aujourd’hui n’ont su prêter attention aux critiques faites à leur projet par leur opposition.
Véritable usine à gaz, elle confie aux employeurs la fonction régalienne de collecte de l’impôt, menace la confidentialité de la situation fiscale des salariés et met en risque le recouvrement des ressources de l’État.
Plutôt que de complexifier l’impôt dans notre pays, l’exécutif ferait mieux de le simplifier et le rendre plus juste.
Les député-e-s communistes
Communiqués de presse