M. le président. La parole est à M. André Gerin, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine. M. André Gerin. Monsieur le président, chers collègues, ma question s’adresse au Premier ministre. Nicolas Sarkozy prononcera demain un nouveau discours sur la crise de l’euro. Puis, un nouveau sommet européen se tiendra les 8 et 9 décembre. Nous sommes dans l’impasse, car le ver est dans le fruit. (...)
M. le président. La parole est à Mme Marie-Hélène Amiable, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine Mme Marie-Hélène Amiable. Monsieur le Premier ministre, la majorité de droite de notre assemblée votera demain votre projet de budget pour 2012 et, avec celui-ci, une partie du plan d’austérité auquel vous voulez soumettre les Français. Les députés communistes et du parti de gauche s’y (...)
M. le président. La parole est à M. François Asensi, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine. M. François Asensi. Ma question s’adresse à M. le Premier ministre, mais je ne le vois pas. M. Roland Muzeau. Il n’est pas là, il se fout de l’Assemblée ! M. François Asensi. Le plan d’austérité annoncé hier constitue une déclaration de guerre sociale contre le peuple français. (Applaudissements sur les (...)
M. le président. La parole est à M. Roland Muzeau, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine. M. Roland Muzeau. Monsieur le Premier ministre, il aura fallu treize grèves générales pour que le Premier ministre grec, Georges Papandréou, se décide enfin à entendre le peuple grec, qui réclame depuis des mois l’organisation d’un référendum. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) L’annonce de (...)
M. le président. La parole est à M. Jean-Claude Sandrier, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine M. Jean-Claude Sandrier. Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. Quelle déchéance de voir des États, la corde au cou, devant des officines de notation privées ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Officines à la solde de marchés financiers responsables de la crise, qui (...)
M. le président. La parole est à M. André Chassaigne, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine. M. André Chassaigne. Monsieur le Premier ministre, notre pays compte 8,5 millions de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté. Quant aux demandeurs d’emplois, ils sont aujourd’hui bien au-dessus des 4 millions. Dans les deux cas, l’augmentation est constante. Et tous, dans cet (...)
M. le président. La parole est à M. Jacques Desallangre, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine. M. Jacques Desallangre. Dexia est en train de mourir et les contribuables, notamment locaux, vont payer l’enterrement. Il y a trois ans, Dexia était asphyxiée, victime de sa folie spéculative : rachat d’un rehausseur de crédits toxiques américain avec 5 milliards d’euros de pertes à la clé ; (...)
M. le président. La parole est à M. Jean-Pierre Brard, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine. M. Jean-Pierre Brard. Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, pour une fois, je pense pouvoir parler en votre nom et au nom de tous nos collègues pour saluer nos camarades du Bundestag ici présents qui appartiennent au groupe Die Linke, l’équivalent du Front de gauche. M. Pierre (...)
M. le président. La parole est à M. Michel Vaxès. M. Michel Vaxès. Monsieur le Premier ministre, les mesures pour lesquelles vous nous avez convoqués sont l’aveu d’un formidable échec. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) M. Jean-Pierre Door. Ça commence bien ! M. Michel Vaxès. Échec de la stratégie de sauvetage de la Grèce : plutôt que de chercher à responsabiliser les banques, vous persistez à (...)
M. le président. La parole est à M. Roland Muzeau, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine. M. Roland Muzeau. Monsieur le Premier ministre, en dix ans, les inégalités de revenu et de patrimoine ont explosé. M. Jean-Michel Fourgous. Faux ! M. Roland Muzeau. Par vos choix fiscaux de classe au bénéfice des plus fortunés, du bouclier fiscal à la baisse des droits de mutation, votre (...)
"Monsieur le Premier ministre, votre choix de déclarer la guerre sociale à tout le pays est inacceptable. Ressaisissez-vous ! Pour nous l’urgence est de recoudre la République, contre les libéraux qui divise et l’extrême-droite qui s’en nourrit et de retrouver le chemin d’un pays apaisé. Soyez certain que sur ces objectifs, la gauche saura se rassembler pour vous censurer !" - Sébastien Jumel
Insécurité en Guyane : après avoir rendu hommage à Hélène Tarcy-Cétout, Davy Rimane interroge le gouvernement.
"Garantir la sécurité de nos populations relève de votre responsabilité. L’opération place nette XXL que vous avez annoncé dans la précipitation ne changera rien. QUand allez-vous enfin écouter les élus qui ont l’aval de la population ? Quand allez-vous vous attaquer aux causes de cette insécurité ?"- Davy Rimane