Les Député-e-s communistes, républicains, du Parti de Gauche viennent de saisir le Conseil d’Etat pour requérir l’annulation de la nomination de François Pérol à la tête du réseau des Caisses d’épargne et des Banques populaires. Le défaut d’information des comités d’entreprise quant au projet de fusion du réseau des Caisses d’épargne avec celui des banques populaires constitue le premier motif de leur (...)
Le décorum était connu, le contenu est sans surprise. Dans un discours qu’il a voulu sans contestation possible, le Président de la République a confirmé sa volonté de franchir une nouvelle étape dans une politique au service exclusif de la finance, du patronat et des plus riches. Sous couvert de privilégier l’investissement d’avenir, Nicolas Sarkozy a surtout annoncé des « décisions difficiles » qui (...)
Nicolas Sarkozy n’aura décidément rien négligé pour délivrer demain son message devant le Congrès. Aucune contestation possible : aucune voix différente ne pourra s’exprimer en sa présence, aucun vote ne sanctionnera sa politique antisociale. Même le calendrier est de la partie. Le 22 juin 1789, à Versailles déjà, faute de pouvoir réunir les députés des trois ordres, Louis XVI avait dû se contenter de (...)
Nicolas Sarkozy n’aura décidément rien négligé pour délivrer demain son message devant le Congrès. Aucune contestation possible : aucune voix différente ne pourra s’exprimer en sa présence, aucun vote ne sanctionnera sa politique antisociale. Même le calendrier est de la partie. Le 22 juin 1789, à Versailles déjà, faute de pouvoir réunir les députés des trois ordres, Louis XVI avait dû se contenter de (...)
Au cas où cela n’aurait pas été assez clair, Jean-François Copé a précisé ce matin sur une radio de service public, les intentions de Nicolas Sarkozy : convoquer les journalistes ne lui suffit plus, c’est à Versailles que le Président de la République veut se produire. Le congrès auquel il a convoqué les Parlementaires n’est donc pas l’occasion d’un acte démocratique mais bien une opération de (...)
Le Président de la République n’aura attendu que quelques jours après le scrutin européen pour passer des paroles aux actes.
Après avoir promis une accélération et un durcissement de ses réformes, Nicolas Sarkozy convoque les Parlementaires en congrès pour leur asséner ses décisions.
Aucune surprise n’est à attendre de ce rendez-vous qui, de toute évidence, marquera le franchissement d’une nouvelle étape (...)
Gouvernement et majorité de droite ont beau prétendre le contraire, le débat sur la réforme du règlement de l’Assemblée nationale a confirmé les objectifs poursuivis avec la réforme institutionnelle intervenue en juillet dernier : consolider les pouvoirs de l’exécutif, renforcer le fait majoritaire et le bipartisme. La plupart des propositions des élus communistes, républicains, du Parti de gauche ont (...)
La droite parlementaire va-t-elle oser imposer la double peine aux Député-e-s, à l’occasion de la fin de l’examen du texte sur la réforme du règlement de l’Assemblée, en maintenant le temps global fixé à l’avance pour les débats doublé d’un usage abusif de la procédure d’urgence ?
La majorité UMP a déjà imposé toute une série de dispositions qui nient le caractère pluraliste de la représentation nationale, (...)
La majorité UMP fait preuve d’un cynisme qui masque mal ses craintes. Ses représentants au sein des commissions des finances, des affaires sociales et des affaires économiques ont repoussé en bloc les trois propositions de lois et de résolution déposées par les député-e-s communistes, républicains, du Parti de gauche. Ces textes visaient tous à répondre aux besoins des salariés et des populations. Les (...)
Le coup de force tenté et finalement mis en œuvre par l’UMP et le gouvernement pour empêcher aujourd’hui tout débat dans l’hémicycle traduit clairement les intentions contenues dans la réforme des institutions. Avec cette réforme, Nicolas Sarkozy et sa majorité prétendaient renforcer le rôle du Parlement et développer l’initiative parlementaire. Or, la première journée accordée, dans ce cadre, à (...)
Nouvelle-Calédonie : "En Nouvelle-Calédonie-Kanaky, il y a maintenant des morts. Monsieur le Premier ministre, vous avez une très lourde responsabilité dans ce qui se passe. Allez-vous corriger cette posture pour que cesse la spirale dans laquelle est entraînée la Nouvelle-Calédonie ?" - Jean-Victor Castor